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Sortie : 15 septembre 2023
240 pages
N° ISBN : 978-2-36956-339-6
bulgare

Traduction : Marie Vrinat-Nikolov

19,00 

Anguel Igov

 Écrivain bulgare, critique littéraire, traducteur, journaliste et professeur d’université, Anguel Igov est né en 1981. Il est l’auteur de plusieurs romans très remarqués ainsi que de recueils de nouvelles. La réception des Doux a fait sensation en Bulgarie et en a fait l’un des jeunes auteurs les plus prometteurs de sa génération. 

Les Doux

Les Doux traite d’une des périodes les plus traumatiques de l’histoire récente de la Bulgarie : le coup d’État du 9 septembre 1944 et les répressions politiques qui s’ensuivirent. Il analyse la transformation pathologique d’une personne située à l’épicentre de la terreur et devenue son instrument. 

À partir de sources historiques, Igov a construit le roman d’un « petit homme » dont l’heure est venue : le personnage d’Emil Strezov, un jeune poète marginal et prolétaire de province qui, dans une dynamique époustouflante, devient d’abord un suiveur, puis un « cadre » et accusateur hâtif au service du nouveau régime et de sa terreur. Cette histoire faite de culpabilité et d’expiation est brillamment présentée du point de vue de gens ordinaires. Comme un choeur antique, ils racontent et commentent ce qui se passe « au nom du peuple ». Et notamment comment, sous couvert d’idéologie, on laisse libre cours à des complexes, des phobies et des ambitions malsaines qui font basculer de nombreuses destinées humaines. 

Composé d’habitants d’un quartier de Sofia insensibles à la démagogie et dubitatifs face aux promesses d’un avenir radieux, ce choeur souligne la duplicité du nouveau régime à ses débuts. 

Les Doux est un roman passionnant, éclairant et universel sur la mécanique révolutionnaire. 

Critiques

« une méditation en profondeur sur la violence révolutionnaire » Eric Naulleau, Transfuge

« Anguel Igov parvient… à nous immerger dans ce temps de confusion radicale »  Christophe Dabitch, Le Matricule des Anges

« Il y a de la farce dans cette tragédie… Cette revanche du récit picaresque sur le dogme est aussi une respiration laissée au lecteur. » Revue Etudes