Sortie : 14 juin 2019
540 pages
N° ISBN : 978-2-36956-077-7
bulgare

Traduction : Marie Vrinat-Nikolov

22,90 

Dimana Trankova

Dimana Trankova est une archéologue de formation et une journaliste par vocation née en 1980. Elle a publié plus d’un millier d’articles sur le voyage, la politique, l’histoire et l’archéologie en Bulgarie. Elle a aussi coécrit de nombreux guides à succès et dirigé deux magazines de voyage. Le Sourire du Chien est son premier roman.

La Caverne vide

Suivi de trois poèmes inédits de Khristo Botev

L’Union européenne s’est désagrégée, provoquant dans sa chute une crise économique, politique et sociale sans précédent. Dans un pays des Balkans renommé « Patrie populaire », le parti nationaliste arrivé au pouvoir à la faveur de la Troisième Guerre mondiale règne d’une main de fer. Les indésirables sont envoyés dans des camps de rééducation ou bien disparaissent sans laisser de traces. Au-dessus de tous se dresse le mot d’ordre : « Notre passé est notre futur ».

C’est là que revient, après bien des années d’absence, John, un ancien journaliste américain que son ex-femme a appelé à l’aide pour enquêter sur la disparition de son frère. John retrouve aussi Maya, une amie  journaliste à qui le régime a enlevé sa fille et qui vit, depuis, dans la soumission, avec un seul désir : récupérer cette dernière en devenant une citoyenne exemplaire.

John va devoir se rapprocher de la Résistance pour tenter de retrouver la fille de Maya et son ex-beau-frère, n’hésitant pas à sympathiser dangereusement avec les déçus du régime…

La Caverne vide, comme 1984 d’Orwell, nous avertit de la facilité avec laquelle les sociétés hyper technologisées d’aujourd’hui peuvent glisser sur la pente du totalitarisme et de ses abus. C’est aussi une ode à l’espoir, à cette force intérieure qui peut demeurer, envers et contre tout, malgré le contrôle omniprésent et les système nés pour broyer ce qui leur résiste.

Critiques

« fictif et futuriste… Digne de 1984… Un excellent livre. » Magazine La Vie est Belle

« Le récit dénonce à la fois la dérive des nouvelles technologies, les dangers du nationalisme et ses rouages : il montre bien comment une Nation, pour s’affirmer, s’invente un passé, ici les origines mésolithiques. La Caverne vide est une belle métaphore des mensonges du totalitarisme et de l’aveuglement des peuples. Cette subtile dystopie – joliment traduite par Marie Vrinat-Nikolov –  est aussi profondément humaine et dépourvue de tout manichéisme. » Alexia Kalantzis, La Petite revue

« La montée de ce que l’on nomme couramment les populismes en Europe… fait craindre ce genre de dérives. Le monde que décrit l’auteure n’est peut-être pas si loin que cela… Ambiance angoissante que l’on peut aussi retrouver dans l’excellente série Black mirror… Une œuvre forte et puissante. » Lyvres.fr

« de l’anticipation intelligente ! » Bruxelles Culture

« C’est mené de main de maître. » Paludes, Radio Campus

« Solidement construite, cette dystopie interroge le lecteur sur ce que pourrait être aujourd’hui, ou presque, un régime politique illibéral, aidé par tous les outils offerts par la technologie numérique. » Daniel Fattore

« dystopie ambitieuse. » Notes bibliographiques

« dans la veine de 1984, le livre est une alerte à la tentation nationaliste » singulars.fr

« Roman allégorique et dystopie, La Caverne vide provoque une réflexion salutaire sur les dérives idéologiques actuelles sur fond de culte d’un certain passé. » Le dit des mots