Sortie : 8 March 2019
128 pages
N° ISBN : 978-2-36956-075-3
Traduit du slovaque par Nicolas Guy et Peter Žila
16,00 €
Uršuľa Kovalyk
Uršuľa Kovalyk est née en 1969 en Slovaquie. Impliquée depuis longtemps dans la défense du droit des femmes et dans l’aide aux sans-abri, elle dirige également une troupe de théâtre composée de personnes sans domicile fixe. Elle a publié de la poésie, des romans et du théâtre, et a reçu plusieurs prix littéraires prestigieux. Ses œuvres sont traduites en de nombreuses langues.Après Femme de seconde main paru en 2017, L’Écuyère est le deuxième roman d’Uršuľa Kovalyk publié aux éditions Intervalles.
L’Écuyère
Pour fuir une famille hors norme, la jeune Karolína rejoint dès qu’elle le peut un centre équestre où elle se lie d’amitié avec Romana et Matilda, deux cavalières délicieusement inadaptées. Ensemble, elles forment bientôt une équipe de voltige équestre détonante.
Nous sommes à la fin des années 1980 en Tchécoslovaquie, et tandis que l’univers de Karolína s’élargit avec la découverte de Pink Floyd, du tabac et surtout d’un talent secret de double vue, la fin du bloc de l’Est et l’irruption soudaine de l’économie de marché vont bouleverser ce fragile équilibre.
L’Écuyère est un roman poétique et caustique sur l’adolescence. C’est aussi une évocation spasmodique et rebelle de la double révolution à laquelle une jeune fille pleine de rêves et un pays tout entier sont soumis au même moment.
Après Femme de seconde main paru en 2017, L’Écuyère est le deuxième roman d’Uršuľa Kovalyk publié aux éditions Intervalles.
Critiques
« un style âpre et teinté de métaphores inattendues » Magazine LIRE
« Dans ce roman grinçant où la pluie sent l’acacia, Ursula Kovalyk campe une jeune fille à la personnalité attachante. » Libération
« un arrêt sur images saisissant sur une tranche de vie dans un monde où tout est en train de basculer. » François Cardinali, Le Dit des mots
« les cages constituent un leitmotiv… dans L’Ecuyère, représentant les déterminismes sociaux ou humains, les prisons que l’on se fait ou que d’autres construisent pour chacun. » Daniel Fattore
« le texte, profondément humain, tire sa force de cette amertume. » Alexia Kalantzis, La Petite Revue