Sortie : 11 octobre 2018
224 pages
N° ISBN : 978-2-36956-161-3
Traduit de l’anglais par Marie Poix-Tétu


14,99 

Vesna Maric

Née en 1976 à Mostar, Vesna Maric a quitté la Bosnie à l’âge de seize ans dans un convoi de réfugiés à destination du Royaume-Uni. Le Merle bleu retrace le chemin souvent drôle et toujours décalé de Vesna.
Le récit plein d’humour de cet exil désamorce avec tendresse, profondeur et une finesse inouïe les idées reçues sur le déracinement.

Le Merle bleu (epub)

« Elles ont passé des heures à expliquer qu’habituellement nous avions tout : des lits, des draps, du linge de rechange brodé et même amidonné dans nos armoires ; des verres en cristal, des souvenirs, de la vaisselle en porcelaine, des passeports, des aspirateurs, des animaux domestiques, des goûts de luxe, des jours fériés, des odeurs, des bruits, et surtout, surtout, que nous nous aimions les uns les autres, que nous n’avions pas passé les cinquante dernières années à nous haïr en secret en attendant la première occasion de nous étriper au grand jour de la façon la plus sauvage qui fût. Elles voulaient expliquer que la guerre était une méprise, un stratagème inventé par des politiciens diaboliques, que ça n’avait rien à voir avec nous, les individus assis devant eux. »

Critiques

« Au pathos, la romancière préfère une discrète mélancolie, un tendre désenchantement. En sa compagnie, la fin de l’innocence porte des promesses de recommencement. » Christian Authier, Le Figaro littéraire

« Une histoire puissante. » The Independent

« Intelligent et spirituel. » The Telegraph

« Une voix sémillante et séduisante. » The Guardian

« Ce témoignage est empreint d’un certain humour, délicat souvent, vigoureux parfois, qui contrebalance le caractère dramatique d’une destinée transformée par l’Histoire. » Daniel Fattore

« Vesna Maric donne une image très décalée de l’exil, pas du tout plombante, presque joyeuse, comme si la découverte d’un monde nouveau était plus forte que la perte de l’ancien, que le déracinement. » Yves Mabon

« une image très décalée de l’exil… presque joyeuse, comme si la découverte d’un monde nouveau était plus forte que la perte de l’ancien. » Lyvres.fr