Couverture_Bonne_nuit_monsieur_Lenine_Tiziano_Terzani23,00 € quantité de Bonne nuit, Monsieur Lénine Ajouter au panier

Sortie : 18 février 2022
336 pages
N° ISBN : 978-2-36956-310-5
Italien


23,00 

Bonne nuit, Monsieur Lénine

Traduit de l'italien par Marta de Tena

 En août 1991, Tiziano Terzani navigue sur le fleuve Amour lorsqu’il apprend qu’un coup d’État vient de renverser Gorbatchev. Il se lance aussitôt dans un long périple qui le mène pendant plus de deux mois à travers la Sibérie, l’Asie centrale et le Caucase jusqu’à Moscou, capitale de ce qui est en train de devenir la nouvelle Russie. Chemin faisant, Terzani compose l’oraison funèbre du communisme soviétique et un récit de voyage inoubliable.

L’auteur analyse les contradictions du communisme, mais aussi celles du capitalisme sauvage qui le remplace. De Samarcande à Boukhara, de Bichkek à Erevan et jusqu’aux confins du Birobidjan, Terzani observe le réveil des nationalismes et de l’islamisme sur les cendres encore chaudes du colonialisme soviétique. Trente ans après, cet ouvrage constitue une immersion fascinante pour comprendre le passé et peut-être surtout entrevoir l’avenir géopolitique de ce territoire qu’on appelait autrefois l’URSS.

Tiziano Terzani est une légende du grand reportage. Correspondant en Asie du Spiegel pendant près de 30 ans, il a été témoin de la chute de Saïgon, du génocide khmer et de la Chine maoïste. Bonne nuit, Monsieur Lénine prouve une fois de plus ses qualités de grand reporter et son talent de visionnaire.

Critiques

« Un grand livre » Ryszard Kapuściński

« Les descriptions nous plongent dans les situations et les lieux comme dans le meilleur des carnets de voyage. » Alessio Franceschi, Arte della Lettura

« Un livre comme Bonne nuit, Monsieur Lénine enseigne l’histoire, oui, mais il fait plus : il enseigne, avec calme et dévouement, comment la comprendre. » Giornalismo Riflessivo, Université de Genève

« Il faut lire ce livre parce qu’il décrit un pays-monstre disparu avec un talent qui joint à l’acuité du regard une certaine tendresse retenue. » Dominique David, revue Politique Etrangère

« Ce constat n’est pas le moindre pour déchiffrer la Russie de Vladimir Poutine, comme en réalité l’ensemble des États postsoviétiques. » Sophie Cœuré, revue Etudes

« Il s’agit d’un livre d’histoire “on the road”, retraçant les impressions de personnes qui sont habituellement loin des mirettes de la presse internationale : simples citoyens pauvres, puissants seigneurs du crime et politiciens caméléons. » Gabriele Ludovici, Quasicultura

« Un livre à lire et à relire car il est vrai que l’histoire ne s’arrête jamais, elle avance sans regarder personne en face, mais parfois elle se répète, et il appartient aux personnes intelligentes de ne pas commettre les mêmes erreurs que ceux qui nous ont précédés. » Il giro del mondo attraverso il libri

« Instructif et éclairant. » Lyvres.fr

« En ces jours sombres où l’hubris poutinienne redonne à la Russie sa fatale ambition conquérante, il est bien sûr d’un grand intérêt de retourner en arrière pour assister à l’effondrement de ce qui a précédé : l’URSS de Gorbatchev. Paru en Italie en 1993, ce récit de voyage de Tiziano Terzani est donc opportunément traduit aujourd’hui par les Éditions Intervalles, qui poursuivent ainsi leur entreprise de découverte de ce célèbre grand reporter italien. Nous avions déjà pu lire, par exemple, ses Lettres contre la guerre, vibrant plaidoyer argumenté contre l’intervention américaine en Afghanistan. C’est la même intelligence alerte, la même acuité pleine d’humanité que nous retrouvons dans ces pages où nous allons le suivre de la frontière chinoise en Sibérie jusqu’à Moscou, en passant par le Kazakhstan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, l’Azerbaïdjan et l’Arménie. » Thierry Cecille, Le Matricule des Anges

« Un passionnant récit de voyage… Si l’ouvrage original date de 1993, il se lit aujourd’hui, avec sa récente traduction française, comme un document érudit et détaillé de ces mois de désintégration de l’URSS, observés non depuis le centre, mais depuis des périphéries. » Florent Parmentier, nonfiction.fr