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Sortie : 22 mars 2016
400 pages
N° ISBN : 978-2-36956-034-0


9,99 19,90 

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Les Bonnes Mœurs

Tristan est un banquier d’affaires parisien habitué à jongler avec les tableurs Excel et à enchaîner les nuits blanches. Lorsqu’on l’envoie à Romorantin sauver une imprimerie de la faillite, il emménage au château du Valbrun, chez son grand-père avec qui il avait perdu tout contact.

Dans l’isolement solognot, une relation complexe se noue peu à peu entre le vieil aristocrate cyclothymique et le jeune financier désabusé. Mais les élections législatives approchent et un ambitieux conseiller municipal veut faire de la construction d’un collège de réinsertion la clef de voûte de sa campagne. Son préalable, l’expropriation des bois du Valbrun, divise bientôt le petit village du Loir-et-Cher en deux camps.

Tristan, accompagné d’un extravagant voisin anglais, est entraîné malgré lui dans cette guerre de tranchées entre la droite rurale et la gauche technocratique. Car derrière les arguments écologiques et politiques, deux conceptions de l’Homme et de l’animal s’affrontent.

Dans la solitude de la forêt, loin de la vie débridée qu’il mène à Paris, Tristan s’enfonce dans l’univers traditionnel et contemplatif de la chasse, où les préoccupations charnelles ne sont pas les moins pressantes et où une espèce protégée de coléoptère peut mettre à mal les plans les plus infaillibles.

Les Bonnes Mœurs est un roman initiatique, mordant et sensible, au rythme endiablé d’une harde fuyant la meute.

Aussi à l’aise dans la caricature du monde de la finance que dans l’évocation de la chute des derniers hobereaux catholiques, aussi vivant dans la peinture d’une orgie parisienne que dans celle d’une partie de chasse, Timothée Gaget s’amuse à entrechoquer des décors au sein desquels les aventures amoureuses et familiales s’entremêlent aux questions sociétales. Il secoue aussi vertement la vieille dichotomie nature/culture. Dans cet hymne à la forêt, il partage surtout une vision sensible et poétique du monde.

 

Critiques

« La peinture, précise et travaillée de deux milieux que tout oppose, distingue ce premier roman qui tient le lecteur en haleine par ses rebondissements. Décrivant les grands empires financiers, les guéguerres politiciennes locales ou l’esthétisme ancestral de la chasse à courre, le jeune auteur aiguise sa plume acerbe au gré de dialogues caustiques qui donnent un vrai relief au titre. » Amaury Perrachon, Le Figaro

« Un mordant sans pareil. Timothée Gaget épingle l’univers de la finance et de la politique dans son premier roman… un récit initiatique bien grinçant. » Direct Matin

«  Timothée Gaget aborde la chasse comme une activité contemplative et poétique, lisez Les Bonnes Mœurs pour couper cet été ! » Benoit Bruère, France 3

« Ce livre a quelque chose de l’ovni (…) il nous entraîne dans ses propres abysses, une descente aux enfers enivrante, à coup de sexe, de fric, de cynisme, d’une mélancolie suicidaire. » F.-X. Allonneau, Connaissance de la chasse 

« Avocat de formation, passionné d’écriture et de chasse, Timothée Gaget nous offre un premier roman particulièrement dense où le héros, Tristan, jeune loup de la finance parisienne revenu de tout, au cynisme éhonté, dresse un portrait acerbe d’une certaine jeunesse dorée mais également de tout ce qui l’entoure, comme la bonne société provinciale, en l’occurrence ici orléanaise et solognote. Notre banquier désabusé semble trouver dans la chasse et l’environnement de son grand-père, hobereau égaré au XXIe siècle, une forme de rédemption inattendue… » Laurent Dubois, Origine Sologne

« Tout le monde en prend pour son grade, les aristos, les bourgeois, les fonctionnaires, les écolos, les socialos, les cathos… Les Bonnes Mœurs est un premier roman formidable, dérangeant et drôle (surtout la troisième partie). » Pativore

« Ne vous fiez pas au titre, il est d’une ironie grinçante et illustre à merveille le ton de ce livre mordant qui ne manque pas de caractère. Voilà donc un premier roman percutant, irrévérencieux et féroce qui (…) n’hésite pas à prendre des chemins de traverse pour nous montrer notre société, celle du XXIe siècle, dans toute sa splendeur (et sa diversité). » Nicole Grundlinger, Mots pour mots

« Un récit poétique et un peu grinçant. » LJA Magazine

« L’auteur porte un regard à la fois acide et drôle sur le monde de la finance. Mais, au-delà des personnages névrosés et des frasques de la jeunesse dorée parisienne, Les Bonnes Mœurs est aussi le premier roman depuis plusieurs décennies à s’emparer à nouveau de la chasse comme thème romanesque. » chassons.com

« Cet écrivain tourangeau a puisé son inspiration dans sa région » France 3 Centre Val de Loire

« Ce roman écrit avec un style vif et parfois post-moderne (…) se lit très agréablement. Timothée Gaget qui connaît bien la finance et la chasse nous donne (…)  un livre riche et savoureux à déguster comme du bon vin. » François de Pirey, Jours de Chasse

« Au travers de personnages hauts en couleur, il dépeint avec une ironie mordante, voire furieuse, les modes de vie de Français différents mais obligés de se frotter – quitte à ce que cela fasse des étincelles. » Daniel Fattore

« Timothée Gaget a l’écriture joyeuse, vivifiante, décomplexée, crue et toujours percutante. Elle fouette les esprits, file au grand galop, saute les obstacles avec adresse, évitant de verser dans les ornières de la vulgarité (…) Cette course effrénée de 400 pages caricature le monde de la finance avec cynisme, dépeint avec grand art et maîtrise les parties de chasse qui sentent le chien crotté et la chair fumante du gibier. Il perce ici un lyrisme érotique inattendu des scènes d’orgie et là une poésie bucolique solognote. Un bon premier roman, massif et léger, politiquement et délicieusement incorrect, qui étonne par la verve et le ton résolument impertinent, où s’entrechoquent sexe, fric et politique, et où s’entremêlent questions de société et rancœurs familiales. Le caractère des personnages s’y épanouit à l’extrême et avec sensibilité. » Nathalie Gendreau, Prestaplume

« Les aristocrates sont ruinés, la propriété et le château ne sont plus finançables, les étrangers rachètent le patrimoine, les politiques l’anéantissent. Timothée Gaget nous fait la chronique de la fin d’un monde. » Cluny Lectures

« c’est réaliste, saisissant, percutant même. » Margarete Balsiger, Les Biblivores