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Sortie : 1 mai 2008
476 pages
N° ISBN : 978-2916355252


24,00 

Theo Hakola

Theo Hakola est né à Spokane, dans l’État de Washington, et vit en France depuis 1978. Fondateur des groupes Passion Fodder et Orchestre Rouge, producteur de plusieurs disques, dont le premier de Noir Désir, c’est l’une des grandes voix de la scène musicale actuelle (dernier album solo : Drunk Women and Sexual Water, 2007). Artiste aux multiples facettes, il travaille également pour le théâtre en tant qu’auteur, musicien, comédien et metteur en scène.

Après La Route du sang (2001) et La Valse des affluents (2003), très remarqués par la critique, Le Sang des âmes est son troisième roman.

Le sang des âmes

Un couple de jeunes américains écervelés arrive à Paris à la recherche du frisson de l’Histoire. Pleins d’illusions sur un fantasmatique Paris bohème, ils veulent rejoindre l’Irak pour y servir de boucliers humains. Peu à peu, Theo Hakola nous entraîne sur les traces de leurs aînés, vers des époques où il y avait d’autres combats à mener : la survie matérielle pour les immigrés finlandais dans les villes minières de l’Idaho, la Guerre civile en Espagne, la Guerre d’hiver en Finlande, puis celle qui a libéré l’Europe des nazis.

Fresque tourbillonnante au souffle épique digne des plus grandes œuvres de la littérature américaine, Le Sang des âmes est aussi une réflexion sur la nature et la force des idéaux de la jeunesse. À travers les destins de Pirjo, Jaska, Maija, de Jewell Stone ou de sa grand-mère Marie, c’est un siècle et demi d’Histoire qui s’écrit devant nous – d’Histoire… et d’histoires d’amour, dans lesquelles même les morts ont leur mot à dire.

Critiques

« Difficile de ne pas être impressionné par la maîtrise de la narration : virevoltant entre les époques, jouant avec les registres de langage et alternant les points de vue, Theo Hakola signe un roman aussi captivant qu’intelligent. » Anna Topaloff – Marianne, 21 juin 2008

« Une grande saga » – Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo, juin 2008.

« Avec une densité dans le récit qui puise sa force dans une pudeur rare (sur les traces de Carson McCullers…) et dont la place nous manque ici pour en décrire la force et l’émotion, Theo Hakola signe un livre essentiel. » – Etienne Greib, MAGIC, juin 2008.

« ample et lyrique… Et c’est magnifique. » – Pascal Jourdana, Marseille L’Hebdo, 4 juin 2008.

« Theo Hakola… revisite avec virtuosité un siècle troublé. » – Bruno Juffin, Les Inrockuptibles, juin 2008.

« Cent trente-six années d’histoire américaine jusqu’à l’anticipation, pipée de passions humaines, le tout bourré dans un pavé, lancé à la figure de ceux qui le méritent. » –Libération, juillet 2003.

« les idées d’Hakola sont enrobées de chair, qui palpite et jouit à grand bruit. » – Les Inrockuptibles, mars 2003.

Extrait

« Paris, c’était aussi la ville où vivait le seul parent qui ne l’avait jamais intéressé. Où une sorte de bohème militant – une légende rebelle dans une famille allergique aux légendes et aux rebelles – vivait ses années crépusculaires. Depuis l’âge de quinze ans, Steven avait dans l’idée que cet homme, Jaska Jarvi, confèrerait un sens au sang qui coulait dans ses veines et qu’un jour, ce lien du sang le projetterait dans l’orbite de ce parent mythique. Jaska Jarvi lui permettrait ainsi de prendre sa place légitime dans la société. Une place loin de Tacoma, à la fois urbaine et luxuriante. Sur le fil du rasoir… Un monde arrosé de cocktails au coucher du soleil, et de débats politiques amarrés à des ébats amoureux jusqu’à l’aube. Il avait lu Le Soleil se lève aussi ainsi que Paris est une fête. Il avait essayé de lire Gertrude Stein. Il avait connu Rimbaud par Dylan et Baudelaire par Ginsberg. Il crevait de vivre dans un monde d’idées et d’amour fou. »

Theo Hakola en musique

Clip de Theo Hakola, Chère maman (je suis mort à Paris)

Theo Hakola sur scène en 2001, Goddamn Song