Sortie : 14 septembre 2017
272 pages
N° ISBN : 978-2-36956-059-3
Traduit du slovaque par Nicolas Guy et Peter Žila


19,00 

Uršuľa Kovalyk

Uršuľa Kovalyk est née en 1969 en Slovaquie. Impliquée depuis longtemps dans la défense du droit des femmes et dans l’aide aux sans-abri, elle dirige également une troupe de théâtre composée de personnes sans domicile fixe. Elle a publié de la poésie, des romans et du théâtre, et a reçu plusieurs prix littéraires prestigieux. Ses œuvres sont traduites en de nombreuses langues.Après Femme de seconde main paru en 2017, L’Écuyère est le deuxième roman d’Uršuľa Kovalyk publié aux éditions Intervalles.

Femme de seconde main

« L’amitié rémunérée, au contraire de la vraie, présente un million d’avantages. Elle peut, par exemple, s’arrêter à tout moment. Je ne promets rien, ne pose pas de conditions particulières, ne suis pas obligée de parler et ne me vexe pas. J’accepte les défauts, n’attends rien, n’emmerde pas, ne dévore pas le contenu du frigo, ne vais pas finir tes bouteilles de vin, ne bave sur personne et ne juge pas. Je me conduis de façon à ce que la clientèle savoure vraiment cette amitié. Je suis une invitée, une amie, une copine, une connaissance, une collègue, une ancienne camarade de classe, une cousine… c’est à mes clientes et clients de choisir mon rôle. S’ils ne sont pas satisfaits de l’amitié proposée, pas de problème. Ils peuvent rompre le contrat quand bon leur semble. Point. Pas de reproches, pas de scènes. L’amitié est expirée et basta. »

Critiques

« À travers la galerie de personnages que composent les clients de Csabika, l’écrivaine scrute ce qu’il reste d’humain là où tout s’achète et se vend. » Florence Bouchy, Le Monde des Livres

« Un roman vif, malin et osé, qui se lit d’une traite. » Yaël Hirsch, toutelaculture.com

« Tout en menant une réflexion par l’exemple de ce qui peut s’acheter ou pas, l’auteure maintient tout au long de son récit une poésie pleine de fantaisie qui confère à ce roman une indéniable légèreté, presque souriante par moments, et volontiers audacieuse. » Daniel Fattore